HISTORIQUE DU NGONI

 

Voilà donc un rapide historique du ngoni. Le n’goni est un instrument à cordes pincées, on le qualifie le plus souvent de harpe / luth.

Il est originaire de l’ancien royaume Mandingue, aujourd’hui l’équivalent d’une partie de l’Afrique de l’Ouest. Il est principalement répandu au Mali, en Guinée Conakry, au Burkina Fasso ainsi que en Côte d’Ivoire.

A l’origine, environ depuis le 12ème sciècle, on le nomme « donso/dozo ngoni ». Littéralement le n’goni des chasseurs, organisés en confréries, dans lesquelles un griot chasseur joue de cet instrument pour des cérémonies. Les chants font l’éloge des grands chasseurs, évoquent des campagnes de chasse et peuvent faire partie avec le ngoni de la médecine traditionnelle.

Ci-dessus une vidéo avec Sibiri Samaké, parce que c’est l’un des plus grand joueur de donso n’goni. Après une brève présentation historique et ethnomusicologie du ngoni vous pourrez écouter ce grand joueur et ses accompagnateurs à 2 min. 22.

C’est donc environ dans les années 1950 que des musiciens locaux décident de rajouter des cordes au donso n’goni. Le but était de le rendre populaire afin que tout le monde puisse en jouer sans initiation particulière. Le kamélén ngoni est née (n’goni des jeunes). Aujourd’hui la plupart des ngonis ont au moins 8 cordes ainsi que souvent 10, 12 et même plus, sachant qu’à partir de 21 cordes il s’agit d’une kora.
Vous pouvez enfin voir dans cette vidéo un grand joueur de kamélén n’goni : Abou Diarra.
on voit le logo de ngoni diam qui represente un ngoni avec les initiales de lamine gaillard

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